
Alimentation et maladie de Parkinson : quoi manger, quoi éviter ?
Meta-description : Découvrez comment adapter votre alimentation pour mieux vivre avec la maladie de Parkinson : aliments conseillés, à éviter et astuces pratiques.
Introduction
L’alimentation joue un rôle essentiel dans la qualité de vie des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Bien qu’elle ne guérisse pas la maladie, une diète adaptée peut aider à mieux gérer certains symptômes, soutenir l’énergie et limiter les effets secondaires des traitements. Dans cet article, nous verrons quels aliments privilégier, lesquels éviter, et comment organiser ses repas au quotidien.
Le lien entre alimentation et Parkinson
La maladie de Parkinson est liée à une diminution de la dopamine dans le cerveau. Les traitements, comme la L-Dopa, visent à compenser ce déficit. Or, certains aliments peuvent interagir avec ces médicaments, d’où l’importance de bien gérer son alimentation.
Les aliments à privilégier
- Fruits et légumes : riches en fibres, vitamines et antioxydants, ils favorisent une bonne digestion et protègent les cellules.
- Légumineuses et céréales complètes : sources de fibres, elles aident à lutter contre la constipation fréquente chez les patients.
- Poissons gras : saumon, sardines, maquereaux apportent des oméga-3 bénéfiques pour le cerveau.
- Eau : une hydratation suffisante (1,5 à 2 litres/jour) est essentielle pour prévenir la constipation et soutenir l’énergie.
Les aliments à limiter ou à éviter
- Excès de protéines animales : la viande, le poisson, les œufs et les produits laitiers peuvent réduire l’efficacité de la L-Dopa. Il est conseillé de répartir leur consommation dans la journée, en évitant les repas proches de la prise du traitement.
- Aliments transformés : plats industriels riches en sel, graisses saturées et additifs, qui fatiguent l’organisme.
- Caféine et excitants : à consommer avec modération, car ils peuvent accentuer les tremblements et perturber le sommeil.
- Alcool : déconseillé car il augmente les risques de chute et d’interactions médicamenteuses.
Conseils pratiques pour mieux s’alimenter
Fractionner ses repas
Manger 4 à 5 petits repas par jour plutôt que 2 ou 3 gros permet de limiter la fatigue digestive.
Adapter les textures
En cas de difficultés de mastication ou de déglutition, privilégier les textures tendres (purées, compotes, poissons cuits à la vapeur).
Bien synchroniser alimentation et traitement
Prendre la L-Dopa à distance des repas riches en protéines (au moins 1h avant ou 2h après) pour optimiser son efficacité.
Favoriser la convivialité
Les repas doivent rester un moment de plaisir et de partage. Manger à plusieurs réduit le risque d’isolement et stimule l’appétit.
